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Le syllabus

Bienvenue au programme de formation des MCA!

« Venez vous asseoir. Goûtez. Joignez-vous à nous. La vie est infiniment délicieuse. »
 – Ruth Reichl

Avez-vous le savoir-faire et la volonté nécessaires pour mettre sur pied une formation des MCA dans votre collectivité? Ou peut-être examinez-vous le présent matériel pour voir s’il répondra à vos objectifs? Quoiqu’il en soit, ce programme est conçu de sorte à vous donner les outils nécessaires pour mettre sur pied une formation réussie à l’intention des MCA. On y présente un aperçu des huit thèmes que nous recommandons d’inclure dans toute formation destinée aux MCA. Chaque thème est accompagné d’objectifs d’apprentissage et d’exemples d’activités qui permettent d’atteindre ces résultats. Les thèmes peuvent être abordés d’une foule de façons, notamment grâce à des conférences, à des activités de groupe, à des présentations de participants et participantes et à des discussions de groupe.

Le programme des MCA repose entre autres sur l’idée fondamentale que chaque collectivité a un contexte unique, et que ce contexte est important. La formation des MCA est conçue pour être adaptée aux participants et participantes et à la collectivité où elle se déroule. Pendant que vous parcourez le programme, tâchez à réfléchir à comment vous pourriez l’adapter en fonction l’emplacement et du moment où se déroulera la formation. Laissez-vous une grande marge de manœuvre pour adapter le programme encore davantage lorsque vous aurez pris connaissance des renseignements dans le formulaire de demande de participation et le questionnaire pré-formation.

Le territoire sur lequel œuvre Aliments pour tous NB se trouve sur les terres ancestrales non cédées et non abandonnées des Premières Nations Walastakwiyik/Wolastoqiyik (malécites), Mi'kmaq/Mikmawand (micmaques) et Peskotomuhkatiyik/Peskotomuhkati (Passamaquoddy). Nous sommes régis par les traités de paix et d’amitié, corédigées et signées par les nations autochtones susmentionnées et la Couronne britannique au 18e siècle. Dans ces traités, il n’est pas question de cession des terres, des eaux, ni des ressources. On y reconnaît par ailleurs les titres des Walastakwiyik/Wolastoqiyik, Mi’kmaq/Mi’kmaw and Peskotomuhkatiyik/Peskotomuhkati et on y établit les règles pour un lien permanent entre ces Nations.

Aliments pour tous NB tient à respecter les valeurs et les promesses de ces traités et vous invite à faire de même dans le cadre de votre travail au sein du programme des MCA. Laissons la nourriture nous unir et devenir un instrument par lequel nous forgeons des liens bienveillants avec la terre et les uns envers les autres.

  • Ouverture et présentations

    Grâce aux activités initiales énumérées ci-dessous, l’animateur commence à créer un espace d’ouverture et de confiance. Les participants et les participantes ont la possibilité de se présenter et de parler de leurs champs d’intérêt et de leurs compétences.

    SURVOL

    • Orienter le groupe.
    • Apprendre à se connaître.
    • Découvrir Aliments pour tous NB et le programme des MCA.

    ACTIVITÉS ET RESSOURCES

    Remarque : Vous pouvez inviter un représentant ou une représentante d’Aliments pour tous NB à faire une présentation lors de votre formation à l’intention des MCA. Nous nous ferons un plaisir de vous en dire plus sur le travail que nous faisons et sur le programme des MCA! Communiquez avec nous à l’adresse mentors@foodforallnb.ca si vous avez des questions sur notre travail ou si vous souhaitez que nous fassions une présentation lors de votre formation à l’intention des MCA.

    • Présentations et activité brise-glace
      • Faites un tour de table pour que chaque personne puisse dire son nom et ses pronoms (à la discrétion de chaque personne). Par exemple : « Bonjour, je m’appelle Alex et mon pronom est “elle” » ou « Je m’appelle Charles et mon pronom est “iel” ».
      • Sélectionnez une introduction rapide et facile, une introduction plus approfondie ou une activité brise-glace parmi cette liste d’introductions :
      • Créez une carte des atouts du groupe grâce à l’activité Web of Support :
  • Premier thème : termes clés pour les mouvements alimentaires

    Qu’est-ce que la sécurité alimentaire? Et la souveraineté alimentaire? Il existe de nombreux termes liés aux mouvements alimentaires, et les définitions peuvent beaucoup varier! Dans le cadre de cette séance, les participants et participantes découvriront les définitions des termes clés et exploreront les nuances qui y sont rattachées.

    SURVOL

    • Découvrir les termes clés des mouvements alimentaires.
    • Défaire les fausses croyances sur l’insécurité alimentaire.
    • Se sentir à l’aise de discuter des questions entourant l’alimentation.

    ACTIVITÉS ET RESSOURCES

    • Discussion sur une ou quelques fausses croyances répondues sur l’alimentation :
      • Première fausse croyance : « Nous pouvons remédier à l’insécurité alimentaire en apprenant aux personnes en situation d’insécurité alimentaire comment cuisiner, jardiner et faire un budget »... Faux!
        « Les ménages qui souffrent d’insécurité alimentaire dépensent beaucoup moins que les ménages qui sont en sécurité alimentaire, toutes catégories confondues » et « malgré l’importance des interventions conçues pour enrichir les compétences dans la cuisine et promouvoir le jardinage pour l’alimentation dans l’atteinte d’autres objectifs de santé publique comme une consommation accrue de fruits et de légumes, les recherches révèlent qu’il est peu probable que de telles interventions aient une réelle incidence sur le taux d’insécurité alimentaire au Canada. »
      • Deuxième fausse croyance : « L’insécurité alimentaire touche tout le monde de la même manière »... Faux!
        L’expérience de l’insécurité alimentaire varie considérablement d’une personne à l’autre à cause de la discrimination systémique fondée sur la race, le genre, les capacités, l’âge, la région, etc.
      • Troisième fausse croyance : « Les banques alimentaires sont la solution à l’insécurité alimentaire »... Faux! « Bien sûr, les banques alimentaires peuvent apporter un secours temporaire aux personnes qui ont accès à leurs programmes, mais rien ne prouve que les banques alimentaires sont une solution suffisante au très grave problème d’insécurité alimentaire au Canada. Selon les recherches, ce serait l’augmentation des ressources économiques des ménages à faible revenu qui réduirait l’insécurité alimentaire, une conclusion qui doit servir de base à des solutions sous la forme de politiques efficaces et fondées sur des données. Compte tenu de l’ampleur du problème d’insécurité alimentaire au Canada, les gouvernements sont mal avisés de continuer à mettre l’accent sur l’amélioration et l’expansion des banques alimentaires comme principale réponse à l’insécurité alimentaire. » En fait, « les recherches démontrent que la plupart des ménages souffrant d’insécurité alimentaire n’ont pas recours aux banques alimentaires. Une comparaison sur les statistiques nationales les plus récentes indique qu’il y a quatre fois plus de personnes vivant dans des ménages en insécurité alimentaire que de personnes bénéficiant de l’aide des banques alimentaires. »
      • Quatrième fausse croyance : « Pour résoudre le problème de l’insécurité alimentaire, il nous faut tout simplement plus de nourriture »... Faux! Ce n’est pas la nourriture qui nous manque, mais bien des revenus et des services adéquats! La meilleure façon de mettre fin à l’insécurité alimentaire est de mettre fin à la pauvreté en augmentant les salaires, en fournissant une meilleure assistance sociale et en éliminant les obstacles à l’éducation, aux soins de santé, à la garde d’enfants, au logement et à l’emploi.
  • Deuxième thème : salubrité des aliments

    Les participants et participantes découvriront les pratiques de salubrité à adopter dans la cuisine et à communiquer aux autres.

    SURVOL

    • Réviser L’ABC de la salubrité alimentaire ou suivre une formation d’accréditation des préposés à la manipulation des aliments.
    • Acquérir des connaissances de base en matière de salubrité alimentaire ainsi que des compétences dans la cuisine.

    ACTIVITÉS ET RESSOURCES

    • L’ABC de la salubrité alimentaire : vous pouvez proposer une révision de L’ABC de la sécurité alimentaire (PDF). Cette initiation à la sécurité alimentaire servira à toute personne qui doit préparer des aliments pour d’autres, que ce soit chez elle ou dans des espaces communautaires. Cette ressource n’est pas suffisante pour les personnes qui doivent satisfaire à des exigences de formation et d’accréditation en matière de salubrité alimentaire pour l’octroi d’une licence pour les locaux destinés aux aliments.

    OU
     

    • Formation d’accréditation des préposés à la manipulation des aliments : si vous avez les fonds nécessaires et que votre groupe démontre de l’intérêt, vous pouvez offrir cette formation. Le ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick (en ligne) exige que certains employés travaillant dans des locaux destinés aux aliments agréés reçoivent une formation et une accréditation à jour en matière de salubrité alimentaire. De nombreux cours sont offerts, mais certains ne sont pas reconnus par le ministère de la Santé. Les cours suivants sont considérés comme étant équivalents à ce que prévoit le Guide national pour les programmes de formation en salubrité alimentaire dans les secteurs de vente au détail d’aliments et les services alimentaires et sont acceptés au Nouveau-Brunswick : cours reconnus (PDF). La plupart des cours se font en ligne et durent de six à huit heures au total. Les coûts varient de 25 $ à 120 $ par personne, certains cours offrant la possibilité d’une réduction de groupe.

    Cette formation est utile, car elle permet d’apprendre comment réduire grandement les risques de contamination des aliments et, par le fait même, la propagation de maladies d’origine alimentaire, que ce soit pour les préposés à la manipulation des aliments ou les personnes qui ne travaillent pas dans l’industrie des services alimentaires, notamment celles qui préparent des repas à domicile et qui s’occupent d’autres personnes.
     

    • Votre groupe a-t-il une curiosité particulière sur les pratiques de salubrité dans les banques alimentaires et les cuisines communautaires? Souhaite-t-il savoir comment préparer et conserver des crosses de fougère en toute sécurité? Consultez le site Santé publique — Renseignements sur la salubrité des aliments (en ligne) pour avoir accès à une foule de fiches d’information, d’affiches et d’autres outils pertinents.
  • Troisième thème : compétences alimentaires

    Les participants et participantes acquerront et mettront en pratique des compétences alimentaires afin de développer la confiance nécessaire pour préparer des plats de façon autonome et montrer aux autres comment faire de même.

    SURVOL

    • Établir des règles et des attentes en matière de comportement dans la cuisine à des fins de sécurité et discuter de ces règles et de ces attentes.
    • Se familiariser avec les noms et les fonctions des différents équipements de cuisine.
    • Apprendre comment lire une recette.
    • Apprendre à se servir d’un couteau de chef et un couteau à légumes de manière sécuritaire
    • Apprendre le vocabulaire de base de la cuisine.

    ACTIVITÉS ET RESSOURCES

    • Inviter une chef cuisinière, un professeur de cuisine ou une championne locale de l’alimentation à enseigner de façon pratique des techniques de cuisine. On peut demander à la personne d’aborder les notions élémentaires énumérées ci-dessus, dans le survol.
    • Choisir une recette (qui peut provenir d’une personne du groupe ou de la personne que vous avez invitée) et mettre vos nouvelles compétences à l’essai!
  • Quatrième thème : santé

    Beaucoup de bien et beaucoup de mal ont été faits au nom de la « santé » et du « mieux-être », nous amenant à remettre en question la définition même de la santé. La santé, est-ce un terme utile? Notre réponse : c’est compliqué. D’une part, le concept de santé est et a souvent été un moyen de contrôler les corps et d’entretenir des structures d’oppression. D’autre part, la santé de certaines personnes fait l’objet d’attaques systémiques et systématiques, ce qu’il ne faut pas non plus ignorer. Dans cette section, nous encourageons les discussions sur les complexités de la santé, dans un esprit de curiosité et de respect.

    Remarque : Ces conversations peuvent déclencher des réactions chez certaines personnes. Avisez votre groupe de ce dont vous allez parler et invitez les gens à se respecter en faisant ce qu’ils ont à faire, par exemple en décidant d’écouter sans intervenir, en prenant une pause ou en demandant à passer à un autre sujet.

    SURVOL

    • Comprendre les causes et les répercussions de l’insécurité alimentaire du ménage sur la santé personnelle.
    • Tirer de l’information sur la nutrition à partir d’une source fiable.
    • Comprendre les répercussions de la culture des régimes alimentaires et savoir comment lutter contre ce phénomène.
    • S’entraîner à avoir des discussions nuancées sur la santé.

    ACTIVITÉS ET RESSOURCES

    • Présentation des répercussions de l’insécurité alimentaire des ménages sur la santé des gens
    • La santé est une notion relative. Ce qui est sain pour une personne ne l’est pas nécessairement pour une autre, et vice versa. La clé, c’est la capacité d’agir. Invitez un diététiste à venir parler d’alimentation intuitive et à expliquer comment rejeter la culture des régimes alimentaires à l’aide des outils ci-dessous. Il vaut mieux adopter le ton de la conversation plutôt qu’un ton normatif.
    • Discussion sur le caractère nuancé de la santé avec votre groupe à partir d’une ou de plusieurs des amorces suivantes :
      • « Il n’y a pas de mauvaise façon d’avoir un corps. Bien des personnes, en particulier celles qui sont grosses, racisées, trans, queer, de genre non conforme ou handicapées, subissent une forme de répression du corps. C’est ce qui fait qu’elles se font dire qui elles sont ou ce qu’elles sont à cause de leur corps, ce qu’elles peuvent et ne peuvent pas faire de leur corps (y compris ce qu’elles doivent manger et en quelles quantités) et comment leur corps doit les faire sentir. Ces messages peuvent provenir de nombreuses sources : les médias et la culture populaire, l’industrie de la santé et du mieux-être, les systèmes et les politiques du gouvernement, les programmes alimentaires communautaires, les membres de la famille, les collègues de travail, le personnel enseignant, les spécialistes de la santé ou même des inconnus à l’épicerie. Ils ont en outre de réelles conséquences, qu’elles soient physiques, émotionnelles ou psychologiques. » Que pouvons-nous faire pour prévenir ces problèmes dans le cadre de notre travail en alimentation? Vous pouvez vous inspirer du reste du manifeste Body Liberation and Fat Acceptance Statement de FoodShare (en ligne) (en anglais) et de cet article de dièses sur l’oppréssion et la libération de la grosseur (en ligne).
      • L’apartheid alimentaire est une discrimination contre les communautés de personnes de couleur et est la cause des quartiers sans accès à des aliments frais, à des épiceries et à des possibilités économiques. À visionner : Trying to Eat Healthy in a Food Desert (vidéo) (en anglais, avec option de sous-titres français générés automatiquement) De quoi les collectivités auraient-elles l’air si le droit à l’alimentation était pleinement mis en œuvre? (RAD - Le droit à l’alimentation au Canada, en ligne). Quelles seraient les répercussions sur la santé des gens? 
      • À ce jour, les expériences en nutrition menées sur les enfants des pensionnats autochtones continuent d’avoir des répercussions sur la santé. Ces expériences ont façonné la structure des Règles alimentaires officielles au Canada, ancêtres du Guide alimentaire canadien. (CBC — The dark history of Canada's Food Guide: How experiments on Indigenous children shaped nutrition policy (en ligne, en anglais), RAD — L’alimentation utilisée comme une arme dans les pensionnats autochtones (en ligne) et laVoixdel’Est – Les enfants des pensionnats pour Autochtones étaient de parfais cobayes pour les chercheurs en nutrition (en ligne) Comment pouvons-nous éviter de perpétuer ces problèmes dans le cadre de notre travail en alimentation?
      • « L’alimentation est un facteur déterminant de la santé, qui est lié à d’autres facteurs comme le logement et l’emploi. Veiller à ce que tout le monde ait accès à des aliments sains représente un investissement crucial en amont qui est nécessaire pour s’attaquer aux maladies liées à l’alimentation et à la pression que celles-ci exercent sur le système de la santé. Pour beaucoup de Premières Nations, de Métis et d’Inuits, le concept de “l’alimentation comme guérisseuse” est un enseignement primordial. Selon vous, que pourrions-nous apprendre si nous considérions les aliments comme des remèdes? Quelles répercussions pourrait-il y avoir sur les gens et sur les systèmes alimentaires? Vous pouvez vous inspirer du reste du texte ici : Nourrir la santé : L’alimentation comme guérisseuse (en ligne)
      • Le santéisme conçoit la santé comme une responsabilité individuelle et ignore l’effet de la pauvreté, de l’oppression, de la guerre, de la violence, de la chance, des atrocités historiques, des violences et des facteurs environnementaux. Il protège le statu quo et détermine la valeur des gens en fonction de leur santé. (BPT - Le santéisme, c’est quoi? en ligne) Comment le « santéisme » se manifeste-t-il autour de vous, en ce qui concerne l’alimentation? Pouvez-vous penser à des façons de le remettre en question?
      • Jetez un coup d’œil à ce document infographique (PDF) du gouvernement du Nouveau-Brunswick. Quels déterminants sociaux de la santé ignore-t-on souvent? De quelle façon les ignorons-nous?
         
  • Cinquième thème : climat et alimentation

    Nous avons parlé de notre santé, mais qu’en est-il de la santé de notre planète? Nous en sommes dépendants, après tout! Les changements climatiques sont un « multiplicateur de risques », ce qui signifie que les gens du Nouveau-Brunswick qui connaît déjà beaucoup d’insécurité alimentaire dans leur ménage auront encore plus de difficultés en raison des changements climatiques. Pour lutter contre ceux-ci avant qu’il ne soit trop tard, nous avons besoin du plus grand nombre de personnes et du plus grand nombre de solutions possibles. Cette séance vise à initier les participants et les participantes aux nuances de l’incidence des systèmes alimentaires sur les changements climatiques et à leur apprendre comment ces systèmes peuvent être utilisés comme leviers pour un changement positif.


    SURVOL

    • Acquérir une compréhension générale des changements climatiques.
    • Prendre conscience de la manière dont les systèmes alimentaires interagissent avec le climat.
    • Apprendre à atténuer les changements climatiques par des actions alimentaires.
    • Se sentir assez outillé pour transmettre ces connaissances avec la collectivité.

    ACTIVITÉS ET RESSOURCES

    • Les participants et participantes doivent lire le Guide alimentaire en faveur de l’action climatique de l’action climatique (en ligne). Vous pouvez leur demander de lire le document chacun de leur côté pendant environ 30 à 45 minutes, de les faire lire en groupe à tour de rôle ou trouver une autre façon de parcourir le guide qui convient mieux à votre groupe. Si vous souhaitez commander des exemplaires imprimés, vous pouvez le faire en remplissant ce bon de commande ou en écrivant à mentors@foodforallnb.ca.
       
    • Le livret d’animation (PDF) vous aidera à animer une conversation sur l’alimentation et le climat. Concentrez-vous sur les champs d’intérêt des membres du groupe et invitez ces derniers à imaginer des moyens de transmettre ces connaissances à leur collectivité et de les intégrer à leur travail.

     

    • La résistance autochtone est essentielle à une action climatique efficace et a permis de faire fermer ou de retarder de nombreux travaux pour des projets qui menacent d’exacerber les changements climatiques et d’avoir des conséquences néfastes sur les collectivités, les terres, l’eau potable et les sources d’alimentation.
      Invitez les participants et les participantes à parler d’un mouvement, d’une action ou d’une tradition autochtone qu’ils connaissent et de discuter de comment cette résistance est liée aux justices alimentaire et climatique. Prévoyez quelques exemples pour alimenter la discussion au besoin. Par exemple : l’opposition à la canalisation 3 d’Enbridge (en ligne) (en anglais), un projet de prolongement de pipeline traversant des prairies de riz sauvage sacrées et des zones humides vierges; les traditions autochtones de brûlage (en ligne) (en anglais), qui ont été criminalisées par les forces coloniales et qui réduisent le risque d’incendie de forêt, stimulent la nouvelle croissance et protègent la végétation saine; la lutte contre Coastal GasLink, un pipeline qui menace l’eau, la nourriture, les animaux et plus encore pour la Nation Wet'suwet'en (en ligne) (en anglais) ainsi que Fairy Creek (en ligne), un blocus dirigé par des Autochtones contre l’exploitation des forêts anciennes.

     

    Au choix (une option ou plus) :

    À ne pas oublier : en général, on s’amuse plus quand on met la théorie en pratique!

  • Sixième thème : communication et animation

    Cette séance permettra de transmettre aux participants et participantes des compétences en matière de communication et d’animation qui leur seront utiles pour leur mobilisation communautaire.

    SURVOL

    • Acquérir des compétences en communication.
    • Apprendre les principes de l’apprentissage des adultes.
    • Apprendre des techniques d’animation.
    • S’entraîner à mettre ces compétences en pratique.

    ACTIVITÉS ET RESSOURCES

    • Invitez un ou une spécialiste en apprentissage des adultes ou en animation à venir parler des objectifs énumérés ci-dessus, dans le survol, et à transmettre ses connaissances au groupe. Vous pouvez lui proposer les ressources ci-dessous pour l’aider dans sa préparation. La séance peut se conclure par de mini présentations d’entraînement.
      • Indeed – Compétences interpersonnelles | Conseils et exemples (en ligne) Abandonnez les normes de communication neurotypiques. Si les recommandations ci-dessus peuvent être des repères utiles, il faut comprendre que tout le monde n’est pas en mesure de respecter ces normes si on veut une communication et des liens efficaces et respectueux.
      • Cultivez la sécurité linguistique (par opposition à l’insécurité linguistique) en écoutant, en encourageant les gens à s’exprimer quel que soit leur accent ou leur dialecte et en posant des questions respectueuses pour clarifier le sens, au besoin, au lieu de « corriger » la personne.
      • Le niveau d’alphabétisation a une profonde incidence sur la capacité des gens à comprendre et à communiquer. Si vous constatez qu’il y a des problèmes d’alphabétisation au sein de votre groupe, vous pouvez présenter la ressource suivante comme une possibilité de futur renforcement des capacités : CODAC NB (en ligne).
      • FarmRadio.FM – Comment animer une discussion en groupe efficace (en ligne)
      • Stratégies en milieu de travail sur la santé mentale - Animer les discussions d’équipe – pour les leaders (en ligne)
      • Le-cours - Andragogie ou les principes de l’éducation aux adultes (en ligne)
      • Lily Gros - 6 étapes pour animer un atelier (en ligne)
      • Project Voltaire - Comment organiser et animer une réunion efficace? (en ligne)
      • Communagir - Les outils d’animation (en ligne)
      • Pour les mini présentations d’entraînement, divisez le groupe en équipes de trois. Chaque équipe choisit un objet dont elle veut parler. Donnez au groupe le temps de préparer un exposé d’une minute sur l’objet, puis demandez aux équipes de faire leur présentation devant les autres. Instructions à l’intention des groupes pour l’organisation de la présentation :
        • Les trois volets d’une présentation efficace :
          1. L’introduction : capte l’attention et donne un aperçu de la présentation. En posant des questions, vous pouvez apprendre ce que l’auditoire sait déjà sur le sujet.
          2. Le corps : présentez deux ou trois points clés du sujet. Utilisez des moyens créatifs pour illustrer vos points.
          3. La conclusion : résumez les points principaux. Fournissez une conclusion intéressante.
        • Le déroulement de la présentation :
          1. Choisissez une personne pour présenter l’introduction, une personne pour présenter le corps et une personne pour présenter la conclusion.
          2. Respectez le délai d’une minute.
          3. Tâchez de ne pas lire vos notes et exprimez-vous clairement.
  • Septième thème : création d’une action communautaire pour l’alimentation

    Les participants et participantes devront réfléchir ensemble à leur expérience et discuter d’engagement civique. Ils commenceront à planifier des actions individuelles ou collectives qui renforcent les liens communautaires et tissent des liens entre les gens et les aliments.

    SURVOL

    • Découvrir les programmes et initiatives en alimentation qui existent à l’heure actuelle.
    • S’entraîner à avoir des séances de remue-méninges efficaces et des conversations fertiles.
    • Commencer à élaborer un plan d’action pour l’alimentation.

    ACTIVITÉS ET RESSOURCES

    Posez des questions comme celles-ci :

    • Dans quel domaine aimeriez-vous concentrer votre action communautaire en alimentation?
    • Pouvez-vous me parler d’un problème lié à l’alimentation que vous aimeriez essayer de résoudre?
    • Qu’est-ce qui manque le plus dans votre collectivité?
    • À quels types de projets pourriez-vous travailler avec vos pairs à l’avenir? Compte tenu de tout ce que nous avons appris dans la formation des MCA jusqu’à maintenant, qu’avez-vous plus envie de transmettre à ta collectivité?
    • Qu’est-ce qui vous rend le plus enthousiaste plus à propos de l’alimentation?
    • Comment pourrions-nous réduire et potentiellement éliminer l’insécurité alimentaire dans cette collectivité? Qu’est-ce que ce serait, pour vous, une action réussie?

    Si une ou plusieurs personnes du groupe savent déjà ce qu’elles veulent faire alors que les autres sont toujours en remue-méninges, laissez-les passer aux étapes de planification.

  • Huitième thème : collectes de fonds

    SURVOL

    • Découvrir les différentes sources de financement.
    • Apprendre à rédiger une demande de financement.

    ACTIVITÉS ET RESSOURCES

  • Conclusion et célébrations

    Le dernier jour de la formation, nous encourageons les célébrations! Il peut s’agir d’un repas-partage, d’un échange de nourriture ou de la préparation d’un dernier repas ensemble : les possibilités sont infinies!

    Nous vous invitons à faire part de votre expérience de MCA avec d’autres personnes en publiant des photos et des vidéos sur les médias sociaux avec les mots-clics suivants : #ProgrammeMCA #MentorsCommunautairesEnAlimentation et #FormationMCA ou en les envoyant par courriel à mentors@foodforallnb.ca.

    *L’utilisation de majuscules dans les mots-clics est un moyen simple de s’assurer que les programmes de lecture d’écran avec parole synthétisée peuvent transmettre le message avec précision. Les personnes aveugles et celles qui ont une déficience visuelle ou toute autre incapacité ont aussi la vie plus facile grâce aux majuscules dans les mots-clics.

    Félicitations, vous avez terminé la formation de coordination et d’animation des MCA! Aliments pour tous NB vous remercie de votre passion, de votre temps et de votre énergie. Nous avons hâte de recevoir vos commentaires et de communiquer avec les nouveaux coordonnateurs, coordonnatrices, animateurs, animatrices et mentors communautaires en alimentation. Et maintenant, place aux célébrations!